Le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz a entamé le 1er septembre une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique. Figure à l'ordre du jour de la visite officielle le contrat des 3 milliards de dollars d'aide que l'Arabie saoudite a promis de fournir à l'armée libanaise pour qu'elle se renforce en achetant des équipements français. Le soir du 1er septembre, la présidence française a fait savoir que l'accord franco-saoudien sur ce sujet était "presque finalisé". Le prince héritier saoudien a commencé sa visite par un entretien suivi d'un dîner avec le président français François Hollande et des industriels à l'Élysée. Des dossiers régionaux, la menace de l'État islamique (EI) en Irak et en Syrie dominera les discussions. Après avoir tergiversé au début de la crise syrienne, Riyad a fini par prendre conscience du danger que les jeunes djihadistes - dont des centaines venus d'Arabie - représenteront à leur retour dans le royaume. L'Arabie devrait appuyer le projet français de réunir prochainement une conférence internationale sur l'Irak. En revanche, Riyad attend "plus de détails" sur ce que les États-Unis pourraient lui demander dans le cadre d'une "coalition" internationale contre l'EI.
Xinhua/VNA/CVN