"Je voudrais dire 2 choses : je pense aux otages espagnols et italiens. (...) La deuxième chose, nous allons passer à une deuxième phase, qui est une phase de lutte déterminée contre ces assassins et terroristes et le Mali peut compter sur notre soutien", a déclaré M. Sarkozy devant la presse, au palais présidentiel.
La branche maghrébine d'Al-Qaïda avait libéré l'otage français mardi après avoir obtenu la remise en liberté de 4 islamistes détenus au Mali qu'elle réclamait. Mais elle séquestre toujours, dans le Nord du Mali, 3 Espagnols et un couple d'Italiens enlevés en Mauritanie.
Le président français a surtout rendu un hommage appuyé à son homologue malien Amadou Toumani Touré, qui l'avait accueilli à sa descente d'avion. "Nous tenons à remercier -je veux le faire du fond du cœur- le président du Mali, qui a été un homme courageux, humain et qui a accepté de considérer que la vie d'un homme, Pierre Camatte, méritait un certain nombre d'efforts, de prises de responsabilité", a dit le président français. "Si le président ATT n'avait pas décidé ce qu'il avait décidé, je l'ai dit à Camatte, il ne serait pas là aujourd'hui", a-t-il ajouté. "La décision d'Amadou Toumani Touré est la bonne, elle est sage", a-t-il insisté.
M. Sarkoy s'exprimait en présence de l'ex-otage français, du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner et du secrétaire d'État français à la Coopération, Alain Joyandet.
Le président français est resté 2 heures à Bamako, avant de gagner Kigali.
AFP/VNA/CVN