>>Clôture du débat général de la 75e Assemblée générale de l’ONU
>>Accompagner l'ONU pour relever les défis communs
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| Le président de l'Assemblée générale des Nations unies, Volkan Bozkir, le 3 décembre à New York. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Cette salle (de l'Assemblée générale) est le lieu où les nations se réunissent, où elles s'unissent. Cet auguste organe, l'Assemblée générale, est la voix, la volonté et la conscience de l'humanité. Le monde attend des Nations unies qu'elles assument l'initiative de prendre des mesures concrètes pour relever le plus grand défi auquel notre monde est aujourd'hui confronté", a-t-il déclaré lors d'une session spéciale de l'Assemblée générale en réponse à la pandémie de COVID-19.
"Cette crise nous oblige à bousculer nos modes de penser, à faire preuve d'audace et à rétablir la confiance dans les Nations unies. Aucune autre institution n'a une telle portée, n'a une telle mission ou n'est aussi bien placée sur le plan normatif. Les Nations unies doivent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine", a-t-il souligné.
Le moment n'est pas à la dénonciation, mais à l'action collective pour mettre fin aux souffrances des peuples du monde entier, a-t-il déclaré.
"Depuis le début, je suis convaincu que la tenue de cette session extraordinaire est un test pour le multilatéralisme, défini par notre action collective sur la question la plus critique de notre temps. Et ce n'est en aucun cas la fin de notre réponse commune et de notre rétablissement face à la pandémie".
Le monde n'était pas préparé au COVID-19, mais il doit être préparé à la prochaine pandémie, catastrophe climatique ou récession mondiale car une crise de cette ampleur va se produire et le monde devra y faire face quand elle se produira, a-t-il déclaré.