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Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un message commémorant la Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique, qui tombe cette année le 30 novembre, le secrétaire général de l'ONU a déclaré que l'utilisation de ce genre d'armes était "intolérable", et constituait "une grave violation du droit international" quelles que soient les lieux, les circonstances et les acteurs impliqués.
"Rien ne peut justifier l'utilisation de ces armes odieuses. Nous devons rester unis et déterminés à empêcher leur utilisation, ou la menace de leur utilisation. Nous ne pouvons pas nous permettre de devenir indifférents", a-t-il affirmé.
Le chef de l'ONU a également souligné que l'impunité pour l'utilisation de ces armes était inacceptable.
"Il est impératif que ceux qui utilisent ou ont utilisé des armes chimiques soient identifiés et tenus pour responsables. C'est la seule façon d'être à la hauteur de nos responsabilités morales envers les victimes de la guerre chimique", a ajouté M. Guterres.
Dans son message, le secrétaire général a souligné que la Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique était l'occasion de rendre hommage aux victimes de ces armes inhumaines, d'évaluer les progrès accomplis dans la prévention de leur utilisation future, et de réaffirmer la détermination de la communauté internationale à éliminer ces armes partout dans le monde.
"Aujourd'hui, renouvelons sans équivoque notre adhésion à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) et notre soutien à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)", a exhorté M. Guterres.
"Rendons hommage aux victimes de la guerre chimique en nous engageant à reléguer ces armes terribles au passé", a-t-il ajouté.
La Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique est célébrée chaque année soit le 30 novembre, soit le premier jour de la session ordinaire de la Conférence des États parties à la CIAC.
Selon l'OIAC - l'organe chargé de mettre en œuvre la convention - plus de 98% de tous les stocks d'armes chimiques déclarés par les Etats détenteurs ont été détruits sous la surveillance de l'OIAC.
Xinhua/VNA/CVN