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Le président des États-Unis, Donald Trump, le 18 août à Hargerstown. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président américain Donald Trump s'exprimera depuis la base militaire de Fort Myer, au sud-ouest de Washington, à 21h00 (mardi 22 août 01h00 GMT), a annoncé dimanche 20 août la Maison Blanche.
Il présentera sa vision du devenir de "l'engagement de l'Amérique en Afghanistan et en Asie du Sud", a précisé l'exécutif.
Seize ans après l'invasion américaine pour punir les talibans d'avoir soutenu les commanditaires du 11-Septembre, malgré des centaines de milliards de dollars dépensés et 2.400 militaires américains tués, les rebelles ont l'initiative sur le terrain.
L'armée afghane a subi des pertes insoutenables, le pouvoir central est faible et corrompu et même le groupe État islamique semble en passe de prendre pied dans le pays.
L'armée américaine dispose d'environ 8.400 hommes en Afghanistan, soit bien moins que les 100.000 qu'elle comptait il y a encore six ans. La plupart d'entre eux sont chargés d'encadrer et d'entraîner les forces afghanes.
Pour permettre de reprendre l'initiative sur le terrain, les militaires américains - le chef du Pentagone Jim Mattis en tête - préconisent d'envoyer quelques milliers de renforts américains (le chiffre de 4.000 circule) en guise de béquille à des force de sécurité afghanes débordées.
L'aile nationaliste de la Maison Blanche, dont Steve Bannon, conseiller stratégique remercié vendredi 18 août, était la figure de proue, a toujours été réticente envers un engagement militaire américain accru. Selon le New York Times, ce dernier avait avancé l'idée de confier les tâches de sécurité en Afghanistan à des entreprises privées.
Par anticipation, les talibans ont envoyé une mise en garde au locataire de la Maison Blanche : "Il serait sage pour vous d'adopter une stratégie de retrait complet d'Afghanistan plutôt que d'accroissement des troupes", ont-ils indiqué dans une lettre ouverte.
AFP/VNA/CVN