"Nous adressons un ultimatum au régime auteur du coup d'État pour qu'il se conforme, au plus tard à la prochaine réunion organisée cette semaine à San Jose de Costa Rica, aux recommandations expresses des organisations internationales et à la Constitution du Honduras" qui exigent un rétablissement immédiat du président en titre, a déclaré M. Zelaya, qui lisait un communiqué à l'ambassade du Honduras au Nicaragua.
"La médiation sera considérée comme un échec" si les nouvelles autorités de Tegucigalpa ne tiennent pas compte de ces résolutions et continuent à reporter son rétablissement dans ses fonctions de président constitutionnel du Honduras, a-t-il poursuivi. "D'autres mesures seront prises" dans ce cas, a-t-il ajouté, sans aucun détail sur ces "mesures".
Une première réunion, vendredi 10 juillet, à San Jose chez le médiateur, le président du Costa Rica, Oscar Arias, prix Nobel de la paix, a été écourtée par le départ de M. Micheletti avant son tête-à-tête prévu avec M. Zelaya.
Le dialogue achoppe sur la question de la réintégration de M. Zelaya dans sa fonction présidentielle. Les 2 parties l'ont déclarée "non négociable", car indispensable selon M. Zelaya et hors de question pour M. Micheletti.
Une élection présidentielle est prévue le 29 novembre au Honduras. M. Zelaya a été destitué pour avoir tenté de mettre en chantier une modification de la Constitution qui lui aurait permis de briguer un deuxième mandat, ce qu'interdit le texte actuel.
AFP/VNA/CVN