États-Unis
Le port du masque, pomme de discorde jusque dans les avions

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Le port du masque est devenu un enjeu sensible et politique aux États-Unis, à tel point que les compagnies aériennes peinent à l'imposer aux passagers récalcitrants dans l'espace clos de leurs avions. Johannes Eisele, photographe à l'AFP, en a fait l'expérience. Il a récemment pris place sur un vol d'American Airlines entre l'aéroport de New York LaGuardia et celui de Charlotte-Douglas en Caroline du Nord, coincé entre deux passagers dont l'un ne portait pas de masque. "Je lui ai demandé s'il n'avait pas de masque et il m'a répondu qu'il en avait un (...) mais qu'il se sentait plus à l'aise sans", raconte-t-il. "Je lui ai dit que je me sentirais plus à l'aise s'il le portait mais il m'a rétorqué: garde tes peurs pour toi !" Le vol étant plein, Johannes Eisele n'a pas pu changer de siège. C'était juste avant le port du masque obligatoire sur tous les vols aux États-Unis entré en vigueur lundi pour éviter la propagation du coronavirus. Officiellement, n'en sont dispensés que les passagers ayant une raison médicale ou les très jeunes enfants. Les consignes sont claires, souligne-t-on chez American Airlines et chez United Airlines: si un client se présente à l'embarquement sans masque, il ne peut pas monter dans l'avion. Mais le problème reste entier une fois que l'appareil a décollé. Et les compagnies ont, semble-t-il, décidé qu'en dernier ressort, les passagers pouvaient rester le visage découvert.


AFP/VNA/CVN

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