>>Noix de cajou : les entreprises grugées doivent agir d’urgence en Italie
>>Risque de fraude pour 100 conteneurs de noix de cajou exportés vers l’Italie
Transformation de noix de cajou pour l'exportation à Khanh Hoà (Centre). |
Photo : Thanh Vân/VNA/CVN |
La dépêche officielle numérotée N°1583/CD-VPCP a été envoyée aux ministères de l'Industrie et du Commerce, de l'Agriculture et du Développement rural, de la Police, des Transports et à la Banque d'État du Vietnam, a précisé que de nombreux exportateurs de noix de cajou risquaient de perdre des centaines de millions de dollars américains.
Dans cette dépêche, le Premier ministre Pham Minh Chinh a demandé aux ministères et à la Banque d'État de se coordonner avec l'Association vietnamienne de la noix de cajou (VINACAS) et les organes concernés pour vérifier cette affaire, prendre des mesures d'assistance appropriées pour garantir les droits et intérêts légitimes des habitants et des entreprises, conformément au droit national et international.
La VINACAS a déclaré que les exportateurs vietnamiens pourraient avoir perdu près de 100 conteneurs de noix de cajou d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars lors de l'expédition vers l'Europe.
Les entreprises craignent qu'elles seront victimes d'une arnaque car elles avaient toutes signé des contrats pour exporter vers l'Italie par l'intermédiaire d'un courtier, la compagnie Kim Hanh, basé à Hô Chi Minh-Ville.
Elles ont constaté que les modifications du code SWIFT (numéro d'identification bancaire) avaient toujours été signalées. En Turquie, les banques ont annoncé que les acheteurs n'étaient pas leurs clients et qu'elles avaient renvoyé tous les documents. Cependant, ils n'ont pas précisé comment ils avaient renvoyé les documents originaux et fourni les numéros des connaissements aux banques vietnamiennes.
En Italie, les banques italiennes ont répondu qu'elle n'avaient reçu que des copies des connaissements et pas les originaux. Actuellement, les entreprises vietnamiennes ne savent pas où se trouvent les documents originaux. En fait, les gens disposant de l'ensemble des documents originaux peuvent donc se rendre chez le transporteur pour récupérer les marchandises et les expéditeurs devront s'y conformer.
La VINACAS a appelé au soutien et à l'intervention des organes compétents et des compagnies maritimes, demandant à celles-ci d'appliquer des mesures "urgentes", en retenant notamment temporairement les containers concernés dans les ports.