>>La Turquie commence à libérer 38.000 prisonniers
En quelques heures, deux attaques imputées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont fait au moins six morts et plus de 200 blessés dans l'Est du pays.
"Il est évident que le PKK veut profiter de l'actuelle atmosphère en Turquie. Toute organisation terroriste aime profiter des crises", a indiqué une source proche du gouvernement.
Au moins trois policiers ont été tués et 146 autres personnes blessées, dont 14 grièvement, le 18 août dans un attentat à la voiture piégée survenu à Elazig (Est), un bastion conservateur et nationaliste turc, jusqu'à présent épargné des ravages du conflit kurde, a déclaré le gouvernorat d'Elazig dans un communiqué.
L'attaque rapidement attribuée au PKK par le ministre de la Défense, Fikri Isik, a visé le siège de la police de cette province non kurde de l'est de la Turquie. Elle a provoqué des dégâts considérables dans le bâtiment de quatre étages et les immeubles avoisinants, dont des logements pour les familles des policiers en état de choc, selon les chaînes de télévision.
Des secouristes, apparemment des citoyens, qui sont entrés dans le bâtiment ravagé immédiatement après la déflagration entendue à des kilomètres à la ronde criaient frénétiquement "est-ce qu'il y a quelqu'un ! " à la recherche de survivants, selon les images spectaculaires diffusées par CNN-Türk.
L'explosion a creusé un cratère de plusieurs mètres de diamètre.
Elazig est connu pour avoir été un havre de tranquillité depuis de longues années et aucun attentat n'avait été enregistré dans la ville.
"Jusqu'à présent nous n'avions jamais eu une te lle attaque dans la ville, ni reçu de renseignement sur une éventuelle attaque", a indiqué sur CNN-Türk Omer Serdar, député de cette province du parti islamo-conservateur au pouvoir AKP (Parti de la justice et du développement), visiblement très surpris.
Quelques heures plus tôt, dans la nuit du 17 au 18, trois personnes, deux civils et un policier, avaient été tuées et 73 blessées à Van (Est) dans un attentat à la voiture piégée également attribué au PKK par les autorités locales.
Environ une tonne d'explosifs aurait été utilisée, selon l'Agence de presse Dogan.
AFP/VNA/CVN
Trois personnes ont été tuées et quarante ont été blessées par un attentat à la voiture piégée, le 17 août à Van, en Turquie. Photo: AFP/VNA/CVN |
En quelques heures, deux attaques imputées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont fait au moins six morts et plus de 200 blessés dans l'Est du pays.
"Il est évident que le PKK veut profiter de l'actuelle atmosphère en Turquie. Toute organisation terroriste aime profiter des crises", a indiqué une source proche du gouvernement.
Au moins trois policiers ont été tués et 146 autres personnes blessées, dont 14 grièvement, le 18 août dans un attentat à la voiture piégée survenu à Elazig (Est), un bastion conservateur et nationaliste turc, jusqu'à présent épargné des ravages du conflit kurde, a déclaré le gouvernorat d'Elazig dans un communiqué.
L'attaque rapidement attribuée au PKK par le ministre de la Défense, Fikri Isik, a visé le siège de la police de cette province non kurde de l'est de la Turquie. Elle a provoqué des dégâts considérables dans le bâtiment de quatre étages et les immeubles avoisinants, dont des logements pour les familles des policiers en état de choc, selon les chaînes de télévision.
Des secouristes, apparemment des citoyens, qui sont entrés dans le bâtiment ravagé immédiatement après la déflagration entendue à des kilomètres à la ronde criaient frénétiquement "est-ce qu'il y a quelqu'un ! " à la recherche de survivants, selon les images spectaculaires diffusées par CNN-Türk.
L'explosion a creusé un cratère de plusieurs mètres de diamètre.
Elazig est connu pour avoir été un havre de tranquillité depuis de longues années et aucun attentat n'avait été enregistré dans la ville.
"Jusqu'à présent nous n'avions jamais eu une te lle attaque dans la ville, ni reçu de renseignement sur une éventuelle attaque", a indiqué sur CNN-Türk Omer Serdar, député de cette province du parti islamo-conservateur au pouvoir AKP (Parti de la justice et du développement), visiblement très surpris.
Quelques heures plus tôt, dans la nuit du 17 au 18, trois personnes, deux civils et un policier, avaient été tuées et 73 blessées à Van (Est) dans un attentat à la voiture piégée également attribué au PKK par les autorités locales.
Environ une tonne d'explosifs aurait été utilisée, selon l'Agence de presse Dogan.
AFP/VNA/CVN