>>Les prix du pétrole au plus haut en trois mois à cause d'une baisse des stocks américains
>>Le pétrole toujours porté par l'accalmie commerciale
Les prix du pétrole ont terminé en légère baisse mardi 31 décembre l'ultime séance de leur meilleure année depuis 2016, marquée par l'espoir d'un regain de demande en énergie avec l'apaisement des tensions commerciales et l'engagement de l'OPEP à contenir sa production. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a reculé de 67 cents, ou 1,0%, pour finir à 66,00 USD. À New York, le baril américain de WTI pour février a lâché 62 cents, ou 1,0%, pour finir à 61,06 USD. Les cours ont reculé mardi 31 décembre malgré une montée de tensions au Moyen-Orient, les États-Unis ayant dépêché des renforts militaires pour protéger leur ambassade à Bagdad, prise d'assaut par des milliers d'Irakiens. Une aggravation de la situation pourrait y perturber la production d'or noir. Mais dans un marché aux échanges modérés en cette période de vacances, les investisseurs en ont profité pour engranger quelques profits. Sur l'année, le Brent et le WTI ont en effet respectivement pris environ 23% et 34% et ce malgré une demande apathique et une production américaine record. Cette hausse s'explique en partie par un effet de calendrier, les cours ayant fortement chuté fin 2018. Le Brent comme le WTI restent ainsi environ 20% en dessous du pic atteint en octobre 2018.
APS/VNA/CVN