>>Le pétrole monte, tiré par les tensions géopolitiques
Les cours du pétrole new-yorkais et londonien ont fortement reculé mercredi 28 mars à la clôture sous la pression d'une hausse des stocks de brut américains et alors que les prix ont fortement progressé au cours des récentes séances. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 69,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de mardi 27 mars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a perdu 87 cents à 64,38 dollars. Lors de la semaine achevée le 23 mars, les réserves commerciales de brut ont avancé plus que prévu de 1,6 million de barils pour s'établir à 429,9 millions, et les stocks du terminal de Cushing ont progressé pour la troisième semaine de suite, de 1,8 million de barils à 31,2 millions de barils. La progression des stocks sur le territoire a été notamment permise par un bond des importations d'un million de barils par jour sur une semaine. Les prix reculaient ainsi après avoir atteint mardi 27 mars leurs plus hauts niveaux depuis plus de trois ans atteints fin janvier. La devise américaine progressait nettement face à un panier de six monnaies étrangères regroupées au sein du "dollar index". La production américaine collectionne les records alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est associée fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions dans un accord qui est en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2018. Les marchés sont extrêmement attentifs aux propos des participants à cet accord.