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Les cours pétroliers étaient orientés à la hausse lundi 8 janvier en Asie, en raison notamment de la baisse du nombre de puits en activité aux États-Unis, les investisseurs demeurant préoccupés par la situation iranienne. Vers 03h55 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, progressait de 18 cents à 61,62 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, gagnait 15 cents à 67,77 dollars. Certains analystes redoutent que la hausse du prix du brut ne pousse les producteurs américains à augmenter la production. Mais ces craintes ont été apaisées par les statistiques dévoilées par la société américaine Baker Hughes, qui ont montré que le nombre de puits de pétrole actifs aux États-Unis avait diminué de cinq à 742 au cours de la semaine qui s'est achevée vendredi 5 janvier. Une augmentation de la production américaine aurait pour conséquence de contrebalancer les effets de l'accord entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs comme la Russie pour réduire l'offre et soutenir ainsi les prix. Stephen Innes, responsable du trading pour l'Asie-Pacifique chez OANDA, a estimé que ce débat entre l'OPEP et les producteurs américains de pétrole de schistes n'était pas tranché mais que l'attention se portait en fait surtout sur "la politique et plus particulièrement l'instabilité au Proche-Orient". Une poursuite des troubles en Iran, qui ont fait au moins 21 morts, pourrait pousser le président américain Donald Trump à imposer des sanctions contre Téhéran "qui feraient flamber le pétrole", a estimé M. Innes.