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Le 1er octobre, au cours de la première session de la nouvelle année législative, le Parlement turc a prolongé d'un an le mandat de ses troupes à l'étranger, a rapporté l'agence de presse Dogan. La motion du Parlement turc autorise également des forces étrangères à utiliser les bases aériennes et le territoire turcs pour combattre les militants de l'État islamique (EI), du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), du Parti de l'union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG), selon le quotidien turc Sabah. Ce mandat a été attribué aux forces armées turques en 2014, et avait déjà été prolongé une première fois en septembre 2015. Le président du Parlement Ismaïl Kahraman a par ailleurs déclaré que la mise au point d'une nouvelle constitution simple, civile, démocratique, libertaire et centrée sur les droits individuels était une priorité essentielle de cette nouvelle année législative. S'adressant au Parlement, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il soutenait les efforts visant à créer une nouvelle constitution, et a décrit les débats avec l'opposition comme "inutiles". M. Erdogan a également critiqué les Etats-Unis pour leur tendance à s'appuyer sur les YPG, la branche syrienne du PKK, dans leur combat contre l'EI. "Les arguments avancés par ceux qui voudraient se servir des YPG pour combattre l'EI ont été rendus vides de sens par l'opération Bouclier de l'Euphrate", a-t-il ajouté. Selon le président turc, l'opération Bouclier de l'Euphrate a montré qu'il était possible de créer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie pour limiter l'afflux de réfugiés en Turquie. Les questions du terrorisme et des réfugiés pourront toujours être résolues une fois que la Syrie sera devenue plus sûre, a-t-il souligné.