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Les eaux infectées de bactéries dans le bassin du paratriathlon de Tokyo, le 17 août 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les 70 paratriathlètes ont donc seulement disputé les épreuves de cyclisme et de course à pied.
Ce n'est pas la première fois que la qualité de l'eau à Tokyo est remise en cause. La semaine dernière, plusieurs athlètes s'étaient déjà plaints de celle-ci lors des épreuves de nage en eau libre.
La chaleur (plus de 35 degrés) et l'humidité (plus de 80%) ont également perturbé ces derniers jours la série de tests olympiques, devant servir de répétition générale pour les organisateurs et les athlètes à moins d'un an des JO de Tokyo-2020.
Jeudi 15 août, le triathlon féminin avait dû être écourté en raison des températures particulièrement élevées qui sévissent dans la capitale japonaise: l'épreuve de course à pied avait été ramenée à 5 km au lieu de 10.
Malgré cela, la triathlète française Cassandre Beaugrand a dû être hospitalisée après la compétition, en raison d'une insolation.
Lors des épreuves d'aviron, une douzaine de concurrents et de spectateurs sont tombées malades, alors qu'un spectateur a été victime d'une insolation.
"Je suis tellement désolé pour les athlètes que nous n'avons pas pu préparer efficacement les conditions de la compétition", a déclaré samedi 17 août à la presse Shinichiro Otsuka, directeur général de la fédération japonaise de triathlon.
"C'est regrettable", a-t-il ajouté, précisant que les préparatifs seront intensifiés afin de permettre de disputer le relais mixte dimanche 18 août, la dernière épreuve des quatre jours de compétition.