>> Plus d'opportunités pour l'export des pamplemousses sur les principaux marchés
Au cours des neuf premiers mois de 2022, les exportations de fruits du Vietnam ont diminué de 11% par rapport à la même période de l'année dernière, notamment en raison de la chute des exportations vers le marché chinois. Cependant, les pomelos du Vietnam ont été officiellement exportés vers des marchés exigeants dont les États-Unis, ce qui ouvrirait de nombreuses opportunités et ainsi développerait les exportations vers ce pays, le plus grand consommateur de fruits au monde (15 milliards d'USD par an), selon l’Association des légumes et fruits du Vietnam.
Des pamplemousses vietnamiens sont exportés vers les États-Unis. |
Selon Nguyên Dinh Tung, directeur général de société Vina T&T, l'une des sociétés qui sont prêtes à exporter du pomelo aux États-Unis d'ici la fin de cette année, a informé que le département américain de l'Agriculture attribuerait la procédure d’emballage aux entreprises vietnamiennes. Dans les prochains jours, ledit département, enquêtera sur la zone de plantation avant de certifier le pamplemousse de Vina T&T. Il a ajouté que les pamplemousses de Vina T&T avaient reçu l’autorisation à être exportés vers ce marché. Dans les deux prochains mois, deux à trois conteneurs de pamplemousses seront exportés par voie maritime vers les États-Unis chaque semaine.
En outre, M. Tung a estimé que l'exportation serait encore plus importante pour les fruits vietnamiens. Le pays vient d'ajouter une deuxième entreprise capable d’irradier des plantes et fruits, répondant ainsi au critère américain. Ce marché a permis aux entreprises vietnamiennes d’améliorer la technique en ce qui concerne le traitement des fruits à l’exportation.
Les exportateurs, conseillés de se concentrer sur le traitement de fruits. |
Pour augmenter le volume d’exportation de fruits vers ce marché, selon Vuong Dinh Hiêu, directeur de la Sarl de radiation de Toàn Phat, en plus de la conception et de la qualité des produits, d'autres facteurs techniques relatifs à la limite de résidus de pesticides importés aux États-Unis, doivent être garantis.
De plus, selon les conseils d'experts, en raison de la très longue distance géographique entre le Vietnam et les États-Unis, en cas d'expédition par voie maritime, le coût sera plusieurs fois inférieur à celui par voie aérienne, mais , le risque d'endommager les fruits augmente. Par conséquent, il faut changer le mode de production et d'exportation et également un fort investissement sera nécessaire dans la technologie pour être plus compétitif.
Difficultés à surmonter
Pour résoudre ce problème, d'après Dang Phuc Nguyên, secrétaire général de l'Association des légumes et des fruits du Vietnam, les entreprises doivent disposer d'une bonne technologie de conservation pour que les marchandises puissent être transportées par voie maritime, car le prix par voie que aérienne est trop élevé et il sera difficile de concurrencer les produits similaires d’Amérique du Sud.
Les États-Unis sont actuellement le deuxième importateur de fruits vietnamiens avec seulement moins de 2% des parts de marché, representant environ 200 millions d’USD. Chaque année, les États-Unis consacrent jusqu'à 15 milliards d'USD à l’importation de légumes et de fruits frais, en particulier des fruits tropicaux. Les fruits vietnamiens ont encore de belles parts de marcher à prendre.
Texte et photos : Truong Giang/CVN