>> Les exportations aquatiques du Vietnam au beau fixe
C’est ce qu’a demandé le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Phùng Duc Tiên, lors du colloque ayant pour thème "Lever les difficultés pour inscrire l’aquaculture vietnamienne au top du monde", organisé récemment dans la province de Soc Trang (Sud) par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, la ville éponyme et le journal Tuôi Tre (la Jeunesse).
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| Les crevettes et les pangasius font partie des produits aquatiques de pointe du Vietnam à l’exportation. |
Contrôle strict des régions d’élevage
Au cours des trois dernières années, les produits aquatiques du Vietnam ont toujours figuré dans le Top 10 des plus grandes industries d'exportation du Vietnam, contribuant à la stabilité macroéconomique. En particulier, le secteur de la pêche a créé des emplois et des moyens de subsistance pour plus de 4 millions de travailleurs directs (agriculteurs et pêcheurs en mer).
Cependant, à l'heure actuelle, l'industrie aquacole du Vietnam est confrontée à des difficultés et des défis, notamment pour les activités d'exploitation marine. Les ressources marines exploitées sont en déclin et sont menacées d'épuisement. Alors que le prix élevé de l'essence entraîne déjà une baisse des profits. Reconnaître l'enjeu montre qu'il faut trouver des solutions pour se reconvertir, passer de l'exploitation à l'élevage. Dans le même temps, il serait temps de gérer strictement la planification de l'aquaculture pour améliorer la chaîne de valeur.
De plus, sur la base des avantages des dernières années, le développement du secteur de l'aquaculture a fait de grands progrès, en particulier dans la région du delta du Mékong. Selon l'Association des producteurs et exportateurs de fruits aquatiques du Vietnam (VASEP), le pays compte actuellement 830 usines de transformation de produits aquatiques à l'échelle industrielle et devient le troisième plus grand pays exportateur au monde.
Prévenir des épidémies
Aux dires des conférenciers, pour développer l'industrie aquacole, il est nécessaire d'avoir des stratégies et des solutions immédiates. En aquaculture, le succès ne consiste pas seulement à appliquer de nouvelles technologies, mais aussi à traiter de manière proactive la prévention des maladies. Surtout dans le contexte des prix élevés des matières premières, il est difficile de réduire le coût de l'élevage de crevettes et de poissons par rapport aux pays concurrents dans le même secteur.
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| Le Vietnam s’efforce de mettre en place des programmes de traçabilité et de codage des régions d’élevage. |
S'exprimant lors du colloque, le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural Phùng Duc Tiên a souligné que ces dernières années, la pêche a été l'un des domaines à fort taux de croissance du secteur agricole. Cependant, le secteur de la pêche doit rester fermement ancré sur les trois piliers que sont l'exploitation, la conservation et l'agriculture. En ce qui concerne la pêche, après une longue période de production au gré du mouvement, la restructuration de la flotte de pêche, la réduction du nombre de bateaux de pêche à proximité du rivage a obtenu quelques premiers résultats positifs. Néanmoins, la réduction de la pêche nécessite un plan spécifique. Pour la réduire, il faut augmenter la conservation. De plus, la pêche est l'un des piliers importants, elle doit donc être strictement contrôlée pour permettre une pêche responsable.
Selon Phùng Duc Tiên, concernant la culture de la crevette, il n’est pas possible d’augmenter la surface d’élevage, il faut donc augmenter la productivité. Cependant, il exige de contrôler les élevages car il existe de nombreuses lacunes à supprimer, alors des contrôles et des inspections strictes devront être mis en place, pour en améliorer constamment la qualité des produits. D'autre part, la question des codes de zone d'élevage de crevettes pour la traçabilité se heurte à de nombreuses difficultés en raison de la loi foncière. Dans un avenir proche, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural proposera au gouvernement de lever les difficultés afin que les produits puissent bientôt être traçables pour répondre aux exigences d'exportation.
Texte et photos : Truong Giang/CVN
