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Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a expliqué lundi 7 juin que la décision de suspendre Twitter dans son pays avait été prise par le président Muhammadu Buhari au nom des intérêts de paix et de sécurité du Nigeria. À l'issue d'une réunion à huis clos à Abuja avec les ambassadeurs et représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, d'Irlande et de l'Union européenne, il a confié à la presse que son gouvernement prônait une utilisation responsable des réseaux sociaux ne déstabilisant pas la paix et l'unité du pays. "Malheureusement, le mal est souvent utilisé sur les réseaux sociaux pour commettre des faits qui ont des conséquences très graves sur des vies humaines et, dans notre cas, menacent également l'unité du pays", a ajouté M. Onyeama. Le gouvernement a annoncé vendredi dernier 4 juin qu'il suspendait indéfiniment les opérations de Twitter dans le pays, deux jours après que celui-ci a supprimé un tweet de M. Buhari mettant en garde des sécessionnistes régionaux contre toute attaque visant des sites gouvernementaux. "Beaucoup de personnes qui se comportent mal aujourd'hui sont trop jeunes pour se rendre compte de la destruction et des pertes en vies humaines qui ont eu lieu pendant la guerre civile au Nigeria. Ceux d'entre nous sur le terrain pendant 30 mois, qui ont vécu cette guerre, les traiteront dans un langage qu'ils comprennent", avait écrit M. Buhari en faisant référence à la guerre du Biafra (Sud-Est) survenue entre 1967 et 1970.
Xinhua/VNA/CVN