>>La lutte contre le jihadisme, tâche de Sisyphe pour le Niger
Préparation du matériel électoral à Niamey, le 26 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quelque 7,4 millions d'électeurs sur 23 millions d'habitants sont appelés aux urnes de 8h à 19h locales (07h-18h GMT).
"Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation, ce sera une première dans l'histoire de notre pays", a souligné le président Issoufou dont le retrait a été unanimement salué sur la scène internationale, alors que de nombreux chefs d'État africains s'accrochent au pouvoir.
"Si je suis élu, je serai le successeur d'Issoufou. Ce sera nos deux noms que l’histoire retiendra comme ayant fait en sorte que notre pays ait réalisé ce pari", affirme Mohamed Bazoum, bras droit d'Issoufou et grand favori du scrutin, espérant pérenniser les transitions démocratiques dans ce pays qui n'a jamais vu deux présidents élus se succéder depuis l'indépendance en 1960.
Âgé de 60 ans, cet ancien ministre de l'Intérieur considéré comme l'homme fort du régime vise une victoire dès le premier tour, ce qui n'a jamais été réalisé auparavant.
"Après nous, c'est nous", dit un des slogans de campagne de Mohamed Bazoum. Fort de l'écrasante victoire du parti au pouvoir aux élections locales du 13 décembre, Bazoum, qui bénéficie de la machine électorale de son parti et de l'État, a promis de mettre l'accent sur la sécurité et l'éducation, notamment pour les jeunes filles alors que le pays détient le record mondial de fécondité (7,6 enfants par femme).