>>L'ONU appelle à une aide internationale accrue aux réfugiés rohingyas
>>Le pape au Myanmar et au Bangladesh en plein drame des Rohingyas
>>Bangladesh : arrivée de 4.000 réfugiés rohingyas en deux jours
Des Rohingyas se refugent à Kutupalong, au Bangladesh. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lors d'une conférence de presse à Naypyitaw, capitale du Myanmar, M. Kono a fait savoir que lors de sa rencontre d'une heure avec Mme Suu Kyi, il avait pris note des mesures récemment prises par le gouvernement birman, comme la coopération avec les Nations unies et la formation d’une commission pour enquêter des allégations de violations des droits de l'homme dans l'État de Rakhine.
Le ministre japonais des Affaires étrangères a également exhorté le gouvernement du Myanmar à coopérer avec les Nations unies pour loger les réfugiés rapatriés.
M. Kono a également affirmé que le gouvernement japonais continuerait à aider à résoudre ces problèmes en se joignant au peuple birman et à d’étroites discussions avec Mme Suu Kyi.
Pour sa part, Mme Suu Kyi a déclaré à la presse qu’elle avait des "franches" discussions sur la "question de Rakhine" avec le ministre japonais des Affaires étrangères et a remercié le Japon pour son approche de cette question et ses efforts pour chercher à résoudre le problème du Myanmar.
M. Kono est arrivé dimanche 5 août à Naypyitaw après avoir participé à la 51e réunion des ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN (AMM-51) et à des réunions connexes à Singapour. Le chef de la diplomatie japonaise a rencontré le président birman Win Myint dans la matinée de lundi 6 août avant de rencontrer Mme Suu Kyi. Il doit se rendre ensuite au Bangladesh, dans le cadre de sa tournée dans trois pays de la région.
Selon les Nations unies, plus de 700.000 Rohingyas ont fui l'État birman de Rakhine (Ouest) pour se réfugier au Bangladesh voisin depuis le lancement en août 2017 d'une offensive de l'armée birmane contre des opposants musulmans.
En juin 2018, le gouvernement birman est parvenu à un accord avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour coopérer dans le rapatriement des réfugiés rohingyas du Bangladesh.
VNA/CVN