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Le président syrien Bachar el-Assad (droite) recevant le ministre iranien de la Défense Amir Hatami. |
L'Iran intervient militairement au côté du pouvoir de Damas dans le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011 et qui oppose les autorités syriennes à des groupes opposants et jihadistes.Grâce au soutien de Téhéran et de Moscou, autre allié indéfectible, l'armée de Damas a multiplié les victoires jusqu'à reconquérir près des deux-tiers du pays. Le président Assad a récemment estimé que la reconstruction était la "première priorité".
"La Syrie est à un tournant très important. Elle traverse une phase critique et entre dans l'étape très importante de la reconstruction", a estimé dimanche 26 août le ministre iranien, cité par la télévision d'État iranienne Irib.
Le responsable iranien, qui doit rester deux jours en Syrie, a souligné que Téhéran aurait "une présence, une participation" dans ce processus de reconstruction. La guerre qui ravage la Syrie a fait plus de 350.000 morts, mais a aussi entraîné des destructions estimées par l'ONU à près de 400 milliards de dollars (345 milliards d'euros), selon la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale (CESAO).
Le général Hatami a rencontré M. Assad, qui lui a signifié la nécessité d'élaborer "des plans de coopération sur le long terme", selon les médias étatiques syriens. De son côté, le ministre syrien de la Défense Abdallah Ayoub, a souligné le caractère "exemplaire" des relations syro-iranienne, réitérant la détermination du pouvoir à reconquérir la province d'Idleb, ultime grand bastion insurgé dans le Nord-Ouest du pays.
"Idleb va revenir sous la houlette de la nation et tout le territoire syrien sera débarrassé du terrorisme", a-t-il lancé, cité par l'agence de presse d'État syrienne Sana.
AFP/VNA/CVN