>>À Libramont, l'accord UE-Mercosur pèse sur le moral des éleveurs wallons
>>L'accord Mercosur - UE fait aussi grincer des dents côté brésilien
>>Après 20 ans de discussions, accord "historique" entre UE et Mercosur
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, participe à une réunion avec ses homologues de l'OTAN, le 4 avril à Washington. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Le ministre (des Affaires étrangères et européennes) Jean Asselborn proposera au prochain Conseil de gouvernement de geler la décision relative à la signature de l’accord", indique un communiqué de M. Asselborn reçu dimanche 25 août. La réunion du gouvernement est prévue début septembre. M. Asselborn souligne que l’accord négocié avec les pays sud-américains du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) contient un chapitre dédié au développement durable, incluant "l’obligation de ratifier et de mettre en œuvre l’accord de Paris sur le changement climatique".
L'accord UE - Mercosur conclu en juin par la Commission européenne au nom des États membres doit encore être validé par ces derniers pour entrer en vigueur. Vendredi 23 août, en pleine polémique internationale sur les feux dans la forêt amazonienne, le président français Emmanuel Macron a accusé son homologue brésilien Jair Bolsonaro d'avoir "menti" sur ses engagements.
Il a affirmé, à la veille du G7 réuni ce week-end à Biarritz (France), que devant "l'inaction de Jair Bolsonaro face au changement climatique, y compris sur les incendies", la France dira "non" au Traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. De leur côté, l’Espagne et l’Allemagne se montrent opposées à un blocage de cet accord.
AFP/VNA/CVN