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Samedi 10 novembre, le président libanais Michel Aoun a dit qu'il ne ménage pas ses efforts pour surmonter les obstacles qui entravent la formation du gouvernement, a rapporté le site Web de la présidence. "Il faut du courage et de la patience pour parvenir à un dénouement heureux, mais il ne fait aucun doute que nous allons trouver une solution car attendre est une perte de temps," a-t-il dit lors de sa rencontre au palais Baabda avec le patriarche de l'Église grecque-catholique (melkite), Youssef Absi. M. Aoun a également demandé à l'ensemble des patriarches de l'Église grecque-catholique de ''contribuer afin de trouver une solution en vue d'un retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés syriens dans leur pays." Parallèlement, M. Absi a souligné que "la communauté grecque-catholique a joué un rôle politique, culturel, social et en matière de sécurité au Liban et qu'elle constitue un facteur clé du maintien de la stabilité et de la prospérité dans le pays." M. Absi a mis en garde contre les graves répercussions économiques que peuvent avoir les retards dans la formation du gouvernement.