>>Succès pour le premier lancement Ariane 5 de l'année
>>L'Europe joue sa place sur l'échiquier spatial mondial
Une fusée Ariane 5 sur son pas de tir à Kourou, le 26 novembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'opération avait déjà été deux fois reportée en juillet. Les "conditions défavorables de vent en altitude" sont cette fois imputées.
Le décollage du lanceur lourd européen avait initialement été programmé pour le 28 juillet puis repoussé au 31 juillet "afin de procéder à des inspections techniques complémentaires". Et le dernier jour de juillet, le lancement avait été interrompu... 2 mn 14 secondes avant le décollage "à la suite d'un comportement anormal d'une sonde dans le réservoir hydrogène liquide de l'étage principal cryotechnique".
La nouvelle fenêtre de tir, fixée au 15 août est de 18h33 à 19h20, heure de Kourou, soit de 23h33 à 00h20, heure de Paris dans la nuit du 15 au 16 août.
Le lanceur doit emporter deux satellites de télécommunications (Galaxy 30 et BSAT-4b) au profit des opérateurs Intelsat et B-SAT et un véhicule de maintenance de satellites (MEV-2) qui s'arrimera à un autre appareil déjà en orbite (Intelsat 10-02).
"Une fois arrimé, il contrôlera l'orbite du satellite client à l'aide de ses propres propulseurs. Après sa mission pour IS-10-02, MEV-2 se désarrimera et se tiendra à disposition du véhicule d'un autre client", précise Arianespace dont c'est le premier lancement d'un véhicule de maintenance satellitaire.
Arianespace avait également reporté début juillet le tir de la fusée européenne Vega en raison de conditions météorologiques particulièrement défavorables. Ce tir a été décalé au 17 août.