Le jasmin sauvage. |
Photo: Archives/CVN |
Originaire du Sud des États Unis et d’Amérique centrale, le jasmin sauvage pousse sur des sols humides.
Partie utilisée
Le rhizome, qui est déterré en automne.
Constituants connus
Alcaloïdes indoliques (dont la gelsémine et la gelsidine), des iridoïdes, des coumarines et des tanins.
On ignore si les Indiens d’Amérique utilisaient le jasmin sauvage dans leur pharmacopée car l’utilisation régulière de cette plante à des fins thérapeutiques ne date que du XIXe siècle. Elle fut d’abord prescrite par les phytothérapeutes de cette période avant d’être intégrée à la médecine officielle.
Usages médicinaux
Plante particulièrement puissante, le jasmin sauvage est préconisé en petites quantités comme sédatif ou antispasmodique, en particulier en cas de névralgie (douleur provoquée par irritation ou lésion d’un nerf). Il est souvent prescrit lors de névralgies faciales.
La plante est également appliquée par voie externe pour traiter les névralgies intercostales et la sciatique.
Grâce à ses propriétés antispasmodiques, le jasmin sauvage est indiqué contre la coqueluche et l’asthme.
On le prescrit également contre la migraine, les insomnies, les maux d’estomac et pour réduire la tension artérielle.
En France, le jasmin sauvage est utilisé en homéopathie.
Les alcaloïdes qui ont un effet dépresseur sur le système nerveux central sont extrêmement toxiques.
Attention
Du fait de son extrême toxicité, le jasmin sauvage ne doit être consommé que sur avis médical. Son utilisation est réglementée dans certains pays.