Le henné. |
Photo: Archives/CVN |
C’est un arbuste ou arbre très odoriférant, à feuilles persistantes, étroites et effilées, à petites fleurs blanches ou roses et à baies de couleur bleu noir.
Parties utilisées
Feuilles, écorce. On récolte ses feuilles au printemps.
Constituants connus
Coumarines naphtoquinones (lawsone), flavonoïdes, stérols et tanins.
Le henné est utilisé depuis des millénaires en Afrique du Nord et en Asie comme parfum et teinture rouge.
Dans l’Égypte ancienne, on enveloppait les momies dans des linges teints au henné. En Arabie et en Inde, les feuilles servent à composer un pigment pour teindre la paume des mains, les ongles et les doigts ainsi que la plante des pieds. Elles ne servent pas seulement à teindre les cheveux des hommes, mais aussi les crins des chevaux.
Usages médicinaux
Les feuilles de henné sont principalement utilisées dans les médecines ayurvédique et unani. En gargarisme, elles soignent les maux de gorge. En infusion ou en décoction, elles traitent les diarrhées et la dysenterie. Elles favorisent la coagulation du sang et l’apparition des règles.
En décoction, l’écorce soigne les affections du foie. Sous forme de cataplasme, le henné soigne les mycoses, l’acné et les furoncles.