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Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) condamne fermement l'attaque durant laquelle 25 personnes déplacées internes au Burkina Faso ont été tuées dans la nuit du 4 octobre, a-t-on appris jeudi 8 octobre de source officielle. D'après les survivants de l'attaque, 25 personnes, toutes des hommes, ont été tuées et une autre grièvement blessée après qu'un convoi transportant 46 personnes a été pris en embuscade par un groupe armé près de la ville de Pissila, dans la province de Sanmatenga, région du Centre-Nord, peut-on lire dans un communiqué du HCR. Durant cette attaque, les hommes ont été exécutés, tandis que les femmes et les enfants ont été libérés par la suite, le groupe armé ayant quitté les lieux. "Nous sommes bouleversés par la nouvelle de cet acte brutal et cruel", a déclaré Ioli Kimyaci, la représentante du HCR au Burkina Faso. "Des civils innocents cherchent à se mettre à l'abri mais, au lieu de cela, ils paient de leur vie, et ce à une fréquence alarmante", a-t-elle déploré. Les déplacés internes ont été attaqués alors qu'ils rentraient chez eux depuis Pissila, espérant une amélioration de la situation sécuritaire sur place. Des centaines de personnes ont été tuées au Burkina Faso cette année, dans des dizaines d'attaques contre des civils, selon des sources concordantes. Au Burkina Faso, plus d'un million de personnes, soit plus d'un habitant sur vingt, sont déplacées en raison des flambées de violence dans le pays. Beaucoup ont fui à plusieurs reprises dans le nord et l'est du pays.
Xinhua/VNA/CVN