>> France : dissoudre l'Assemblée a coûté 28,5 millions d'euros
>> Le budget sera "pleinement" inscrit dans les règles européennes, assure le ministre des Finances
Le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, ici lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée, a présenté son projet de budget annue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon la présentation du Premier ministre français Michel Barnier, plus de deux tiers de l'effort budgétaire correspondront à des baisses de dépenses, et un peu moins d'un tiers à des hausses d'impôts.
D'une part, une coupe budgétaire de 41,3 milliards d'euros est prévue, principalement à travers une diminution des dépenses des ministères. D'autre part, des recettes fiscales supplémentaires de 19,3 milliards d'euros sont attendues des grandes entreprises et les foyers aisés.
Côté dépense, le PLF prévoit de réduire les rangs de la fonction publique d'État de 2,201 postes, dont 1,196 au sein des ministères et 1,005 du côté des opérateurs.
Le gouvernement français envisage aussi de limiter les dépenses de la Sécurité sociale à 16 milliards d'euros en 2025, contre 18 milliards en 2024.
Antoine Armand, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, a déclaré que le Budget 2025 devrait permettre de ramener le déficit public à 5% "d'abord et avant tout grâce à des réductions de dépense publique", en ajoutant que toutes les augmentations d'impôts seraient "temporaires, ciblées et exceptionnelles".
Bien que ces décisions budgétaires soient jugées essentielles au rétablissement des finances publiques, elles risquent de se heurter à des oppositions, notamment au sein d'une Assemblée nationale fragmentée, selon les médias français.
Xinhua/VNA/CVN