Le golf, un sport en vogue

Ces dernières années, le nombre d’adeptes dans les académies de golf au Vietnam n’a cessé de croître. Les parents y inscrivent leurs enfants car ce sport les rend plus forts, actifs et indépendants. De plus, certains peuvent devenir golfeurs professionnels.

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Ces derniers temps au Vietnam, le nombre de golfeurs a nettement augmenté.
Photo : CTV/CVN

Le golf est souvent considéré comme une discipline réservée aux hommes d’affaires et aux personnes riches. Il est également présent aux Jeux olympiques.

Il y a deux ans, Nguyên Thi Ngoc Tâm, directrice d’un centre d’éducation physique à Hô Chi Minh-Ville, a inscrit son fils à des cours de golf. “Mon objectif initial était de l’aider à développer ses compétences et à retrouver une forme physique. Le golf est un sport individuel qui rend les enfants plus indépendants, confiants et patients. Ceux qui ont déjà joué au golf savent que ces qualités sont importantes”, explique-t-elle.

De multiples bienfaits

Mme Tâm et son mari, Nguyên Duy Bang, sont deux anciens sauteurs en hauteur de haut niveau. Ils encouragent leur fils à pratiquer plusieurs sports pour qu’il s’épanouissent pleinement, notamment sur le plan physique.

Le golf exige d’équipements coûteux.
Photo : VNA/CVN

“Concernant le golf, les Vietnamiens pensent souvent que c’est un sport de riches. Cependant, n’importe quel sport nécessite des dépenses, pas seulement le golf”, estime Mme Tâm. “Mon fils a suivi les dix premières séances de golf, qui ont coûté environ 20 millions de dôngs. Puis, il a été sélectionné pour rejoindre les meilleurs. Nous n’avons donc plus eu à payer de frais de formation. Depuis, nous ne dépensons que 15-20 millions de dôngs par mois pour le terrain et la location des balles. Ce n’est pas un petit montant, mais il n’est pas nécessaire d’être riche pour que vos enfants apprennent le golf”, ajoute-t-elle.

En fait, de nombreux golfeurs parmi les meilleurs au monde sont issus de la classe moyenne. Certaines associations de golf en Thaïlande ont également des politiques pour soutenir les jeunes prometteurs. C’est le cas d’Ariya Jutanugarn, une golfeuse thaïlandaise qui a occupé la première place mondiale.

Sa famille possédait seulement un magasin d’équipements sportifs. Son père a même dû vendre sa voiture pour que ses deux filles puissent pratiquer le golf.

Rêve de classe mondiale

Bien sûr, passer du golf loisir au golf professionnel est très difficile. Lê Minh Tiên, le père de la jeune golfeuse Anna Lê, affirme que le coût total de la formation d’un golfeur de classe mondiale peut atteindre 2 à 3 millions d’USD. Pour sa part, il a décidé de dépenser environ 150.000 USD par an pour envoyer sa fille apprendre le golf en République de Corée.

Un terrain de golf à Dà Nang (Centre). 
Photo : VNA/CVN

“Au Vietnam maintenant, il y a pas mal de parents qui envoient leurs enfants pratiquer le golf. Les jeunes golfeurs n’appartenant pas à la classe riche auront plus de motivation et de détermination”, souligne M. Tiên.

L’entraîneur Vo Phung, directeur de la formation d’une académie de golf à Hô Chi Minh-Ville, déclare : “Dans mon académie, il y a 40 enfants âgés de 5 à 13 ans qui pratiquent le golf. Parmi eux, dix sont orientés pour devenir des professionnels. La demande pour apprendre le golf est de plus en plus élevée”.

Selon lui, le golf permet aux enfants d’avoir une activité physique dans un environnement verdoyant. C’est un sport qui nécessite de bonnes capacités de concentration. Aller sur un terrain de golf les aide également à se rapprocher de la nature.

“On peut commencer à apprendre à jouer à partir de 5 ans et après un an de pratique, il est possible de jouer correctement. Ensuite, selon les aptitudes de l’enfant, il pourra être dirigé vers une carrière professionnelle. Un golfeur a besoin de sang-froid ainsi que d’un équilibre psychologique”, estime M. Phung.

Phuong Nga/CVN

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