Le foot vietnamien met le dopage hors jeu

Le programme de test antidopage auprès des sportifs est appliqué par la Fédération vietnamienne de football (FVF) depuis 2 ans. À présent, aucun cas d'utilisation de stupéfiants n'a été détecté par le comité chargé de la médecine de la FVF.

Pourtant, cela ne signifie pas que le football national soit "propre" et que 100% des footballeurs ne recourent pas aux produits dopants ou aux stupéfiants. Car récemment, l'attaquant d'origine argentine Molina Gaston Eduardo qui a joué sous les couleurs du club de Binh Duong a été retrouvé mort le 26 février dans un hôtel situé dans le quartier Pham Ngu Lao, 1er arrondissement de Hô Chi Minh-Ville après une overdose de drogue.

Selon le chef du comité d'organisation de la Ligue 1 Trân Quôc Tuân et le chef du comité chargé de la médecine de FVF, Lê Quy Phuong, les tests réalisés par la FVF ne peuvent que limiter l'utilisation de stupéfiants par les footballeurs au lieu d'y mettre fin. D'après M. Phuong, le contrôle est une question chaude au Vietnam comme dans le monde entier. Car, suite à l'absorption de produits dopants, les mauvaises conséquences ne sont pas immédiates contrairement aux primes accordées après chaque victoire.

Pour l'instant, le pays ne dispose pas de laboratoire sophistiqué permettant de déceler tous les produits dopants dont les stupéfiants. D'après cet expert, dans la lutte antidopage, il faut une prise de conscience non seulement des footballeurs mais aussi la coopération active des gestionnaires. En effet, le test antidopage et des stupéfiants a été introduit dans le règlement du Championnat national. Pourtant, le comité chargé de la médecine de la FVF ne reçoit pas de demandes de la part des clubs. De plus, certains procèdent eux-mêmes aux tests auprès des footballeurs. En cas de violation, le footballeur peut être suspendu un certains temps selon le règlement de la FIFA. Ainsi, en cas de contrôle positif, le club gère ce problème en interne. Ce qui rend plus difficile la lutte contre le dopage et la prise de stupéfiants au Vietnam.

Le processus de test

Pour la Ligue 1 et les tournois de première division du Championnat national, le comité chargé de la médecine de la FVF déploie des tests auprès des footballeurs. Il choisit un match quelconque et l'annonce au comité d'organisation des tournois. À la mi-temps, un tirage au sort pour désigner 2 footballeurs sur la feuille du match est réalisé. Quinze minutes avant la fin du match, les noms des 2 footballeurs sont informés. À présent, tous les processus de test sont réalisés à l'Institut des sciences pénales avec un coût par test s'élevant à 100 dollars par échantillon.

En raison des conditions au Vietnam, le test antidopage est appliqué seulement lors de tournois internationaux et celui contre les stupéfiants aux tournois de niveau national. Récemment, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a donné le feu vert à l'Institut des sciences de l'éducation physique et des sports de construire un laboratoire moderne aux standards internationaux. Selon les prévisions, dans 2 ans, la mission de lutte et de prévention du doping serait accomplie.

Diêu An/CVN

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