C’est ce qu’a affirmé Nguyên Thi Thanh Hà, chef du Département du Droit et des Conventions internationales relevant du ministère des Affaires étrangères, lors d’une conférence organisée du 13 au 15 mars à New York par la société Asie (Asia Society) et l’École des politiques publiques Lee Kuan Yew de Singapour.
Le Vietnam souhaite toujours régler les différends en Mer Orientale par des mesures pacifiques. |
Portant sur le rôle central de la Mer Orientale pour la paix en Asie-Pacifique, ce forum qui a réuni de nombreux experts et avocats venus des États-Unis, de Singapour, de Chine, des Philippines et du Vietnam, a permis de débattre de l'origine des litiges, des relations États-Unis - Chine en Mer Orientale, de la position de l’ASEAN, des leçons tirées et des solutions possibles.
Jerome A Cohen, professeur à l’Université du Droit de New York, a estimé que les différends dans cette région concernaient la politique et le droit internationaux, et à ce titre devaient être réglés par les institutions et le droit internationaux.
Pour l’ancien secrétaire adjoint du Département d’État américain Christopher Hill, actuellement doyen de l’École de recherche internationale Josef Korbel, Université de Denver, la Chine tient un rôle important dans la résolution des différends en Mer Orientale, et n’a aucun intérêt à faire monter la tension avec ses voisins.
La Chine devrait respecter le droit international pour régler les différends, a estimé le professeur Robert Charles Beckman, de la Faculté de droit, Université nationale de Singapour, répondant aux questions de chercheurs de l’Institut chinois de recherche sur la défense.
AVI/CVN