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Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 14 novembre 2015 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La France a été frappée par un acte de guerre", a réagi le ministre, rentré en urgence de Bretagne où il faisait campagne pour les élections régionales, afin de gérer les attentats qui ont fait au moins 129 morts vendredi 13 novembre à Paris.
"Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) est une véritable armée terroriste et nous devons la combattre partout sans relâche", a ajouté M. Le Drian.
Interrogé sur les cibles de l'armée française - qui après avoir frappé des camps d'entraînement de l'EI a bombardé cette semaine un point de délivrance pétrolier ainsi qu'une usine à gaz -, le ministre de la Défense a estimé que "c'est l'ensemble des capacités de Daech que nous devons viser".
"Des centaines de camions se présentent chaque jour à ce genre de terminal", qui constitue une source essentielle de financement du groupe jihadiste, fait valoir M. Le Drian. "Il existe d'autres centres de ce genre et nous continuerons de les frapper", ajoute-t-il.
Le ministre a par ailleurs salué la prise de Sinjar, une cité du Nord de l'Irak proche de la frontière syrienne, reprise vendredi 13 novembre au groupe État islamique par les forces kurdes.
"La prise de Sinjar est une victoire stratégiquement importante qui annonce je l'espère d'autres succès. Daech a été bloqué alors qu'il s'apprêtait à attaquer Badgad, au sud, et à entrer au Kurdistan, au nord. Aujourd'hui, on constate que Daech commence à reculer en Irak", s'est félicité Jean-Yves le Drian.