>>À Wall Street, le S&P 500 renoue avec les records
>>Wall Street termine en ordre dispersé, Dow Jones et S&P 500 à un souffle du record
Des opérateurs au New York Stock Exchange. |
Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones a avancé de 0,21% lui permettant de renouer avec un record pour la première fois depuis mi-août à 35.677,02 points. Le Nasdaq, à forte concentration technologique, a lâché 0,82% à 15.090,20 points. Le S&P 500 est descendu un peu de son sommet de la veille à 4.544,90 points (-0,11%).
"Les prévisions décevantes de grands noms de la tech ont pesé sur le moral des investisseurs", ont résumé les analystes de Wells Fargo.
Les investisseurs ont aussi digéré les remarques du président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell lors d'une conférence virtuelle où il a réaffirmé que le temps de la réduction des achats d'actifs était "proche". Ce retrait progressif des injections de liquidités dans le système financier, qui a beaucoup profité à Wall Street, devrait être conclu au milieu de l'année prochaine, a redit le patron de la Fed.
Sept des onze secteurs du S&P 500 sont restés dans le vert, à commencer par les titres bancaires (+1,33%), qui voient d'un bon oeil un futur resserrement des conditions de crédit. Le secteur énergétique a conclu en hausse (+0,90%) dans le sillage de l'augmentation continue des cours du pétrole.
À la traîne toutefois, le secteur des services de communication a nettement reculé (-2,28%), plombé par de grands noms comme Intel et Snap ainsi que dans une moindre mesure, comme Facebook et Twitter.
Un progrès hebdomadaire
Le géant américain des semi-conducteurs Intel (-11,68% à 49,46 USD) a déçu les investisseurs jeudi 21 octobre après la clôture en publiant des ventes en dessous des attentes, alors que la pénurie de composants électroniques continue d'affecter le groupe informatique.
Si son bénéfice net a grimpé en un an à 6,8 milliards d'USD, et son chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 19,2 milliards, son activité principale, celle des processeurs pour ordinateurs, a vu ses revenus diminuer de 2% en un an, à 9,7 milliards d'USD.
Snap, maison mère du réseau social Snapchat, a plombé également le Nasdaq alors que le titre a fondu de 26,60% à 55,13 USD. Le réseau social, qui a affiché des revenus décevants, a indiqué que des modifications de paramètres de confidentialité sur le système d'exploitation des iphones d'Apple avaient affecté ses revenus publicitaires.
Cela a aussi entraîné une baisse des titres des autres grands réseaux sociaux comme Facebook (-5,05% à 324,61 USD) et Twitter (-4,91% à 62,19 USD). Google (Alphabet, 2,91%0 a aussi été impacté. Malgré ce repli du secteur de la tech, les trois principaux indices ont bouclé leur troisième semaine d'affilée en hausse. Le Dow Jones affiche un progrès hebdomadaire de 1,08%, le Nasdaq de 1,29% et le S&P 500 de 1,65%.
Une saison des résultats de sociétés jusqu'ici largement positive pour le troisième trimestre a encouragé les investisseurs, relevaient les analystes de Schwab.