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La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-wha et son homologue japonais Taro Kono ont tenu mercredi 31 octobre une réunion téléphonique consacrée à l'ordonnance rendue la veille par la Cour suprême sud-coréenne sur le dédommagement de travailleurs forcés, selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères. Mardi 30 octobre, la Cour suprême sud-coréenne a donné une ordonnance demandant au géant japonais de l'acier Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) de dédommager quatre travailleurs forcés lors de la Seconde Guerre mondiale. L'ordonnance prévoit un dédommagement de 100 millions de wons (87.700 dollars) à chacun des quatres requérants sud-coréens, qui ont saisi la justice en 2005 pour accuser l'entreprise japonaise de les avoir contraints à travailler dans ses aciéries entre 1941 et 1943. Mme Kang Kyung-wha a affirmé à son homologue japonais que la Maison Bleue respectait le jugement fait par la Cour suprême, la plus haute juridiction de République de Corée. Les deux chefs de la diplomatie ont souligné la nécessité de poursuivre la coopération afin de faire progresser les relations bilatérales orientées vers l'avenir, a déclaré le ministère sud-coréen.