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Un ouvrage dans l'exposition du peintre Trân Tuân Long |
Photo : Bao Tin Tuc/CVN |
L’exposition fait suite à l’inscription par l’UNESCO (du culte des Déesses-Mères sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité).
Selon Ly Truc Son, ces ouvrages sont à la fois classiques et contemporains. Leur réalisation a pris près de 20 ans à l’auteur. La beauté des Gia dông (scènes chantées religieuses), des costumes et des airs chantés ont séduit Trân Tuân Long et l’ont poussé à créer des peintures sur ce thème.
«La laque dévoile la beauté et la finesse des femmes vietnamiennes dans le rôle des Thanh dông (médiums)», a-t-il confié. Soigneusement maquillées et vêtues de tenues étincelantes, elles interprètent le chant châu van (chant des médiums) tout en dansant.
L’image du feu mystérieux et les couleurs vives plongent les spectateurs dans un espace où la frontière entre hommes et divinités est abolie.