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Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 22 mai à Genève, en Suisse. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Comme je l'ai dit hier, la pandémie est loin d'être terminée. Et alors même que nous continuons à la combattre, nous sommes également confrontés à la tâche de remettre en état les services de santé essentiels, 90 % des États membres ayant signalé des perturbations dans un ou plusieurs services de santé", a indiqué le directeur général de l'OMS. Au cours de la 75e Assemblée mondiale de la santé, Il a déclaré que la pandémie de COVID-19 avait clairement démontré que le monde avait besoin de l'OMS.
"Nous avons besoin d'une OMS plus forte et financée de manière durable au centre de l'architecture mondiale de sécurité sanitaire", a-t-il affirmé lors de cette assemblée annuelle. "Je suis fier de pouvoir dire que cette organisation fait une différence, que ce soit de manière petite ou grande, visible ou invisible", a-t-il ajouté.
Cependant, l'OMS est encore très loin de son objectif de voir un milliard de personnes supplémentaires bénéficier d'une couverture maladie universelle d'ici l'année prochaine. Peu avant la pandémie, l'OMS estimait qu'à peine 270 millions de personnes supplémentaires seraient entièrement couvertes d'ici 2023, soit 730 millions de personnes de moins que son objectif d'un milliard.
"Les perturbations subies par les services de santé pendant la pandémie nous ont fait régresser, et nous estimons désormais que le déficit (de personnes entièrement couvertes) pourrait atteindre 840 millions", a indiqué le directeur général de l'OMS, soulignant que les gouvernements devaient placer la santé de leurs citoyens au centre de leurs plans de développement et de croissance.