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Vue générale de la 75e Assemblée mondiale de la santé, le 22 mai à Genève. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il s'agit de la première Assemblée de la santé en présentiel depuis le début de la pandémie de COVID-19. Elle doit insister sur l’importance d’assurer la santé et la paix sur Terre en tirant parti de la science, des données, de la technologie et de l’innovation, dans un monde menacé par les conflits, les inégalités, la crise climatique et les pandémies.
"La pandémie a freiné les progrès visant à atteindre les cibles des objectifs de développement durable liées à la santé et a fait ressortir les inégalités qui existent à la fois au sein des pays et entre les pays", avait précédemment déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"Pour assurer un redressement durable, il ne suffira pas de rétablir les services et systèmes existants ni de réinvestir dans de tels services et systèmes. Il nous faut trouver une nouvelle façon de faire, ce qui suppose de changer nos priorités et de nous concentrer sur les interventions particulièrement efficaces".
Cette session a débuté par une réunion de haut niveau dimanche 22 mai. À cette occasion, le Dr. Tedros a exposé dans son allocution, les cinq priorités de l’OMS pour l’avenir, qui reposent sur la vision présentée à la réunion du Conseil exécutif tenue en janvier 2022.
L’Assemblée mondiale de la santé évoquera les stratégies mondiales à suivre dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la santé bucco-dentaire et de la recherche et de l’innovation appliquées à la tuberculose. Elle examinera aussi le rapport du Groupe de travail sur le financement durable de l’OMS.
Parmi les autres sujets abordés figureront aussi, le renforcement de la préparation et de la riposte de l’OMS aux urgences sanitaires, la feuille de route pour la mise en œuvre, de 2023 à 2030, du Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles, la poliomyélite, et l’Initiative mondiale +Santé pour la paix+.
Ce rendez-vous verra, par ailleurs, la reconduction de l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, seul candidat en lice, à la tête de l’OMS.
Âgé de 56 ans, ce spécialiste du paludisme, est diplômé en immunologie, docteur en santé communautaire et ancien ministre de la Santé et chef de la diplomatie éthiopienne. Il est aussi le premier directeur général de l'OMS à avoir été élu, en 2017.
Les États membres voteront pour le prochain chef de l'OMS lors d'un scrutin secret pendant l'Assemblée mondiale de la santé. Le nouveau mandat de patron de l'OMS débutera le 16 août prochain.
L'Assemblée mondiale annuelle de la Santé, à laquelle participent les délégations des 194 États membres de l’OMS, est l’organe décisionnel suprême de l’agence sanitaire onusienne.
Ses principales fonctions consistent à arrêter la politique de l’OMS, à élire le directeur général, à contrôler la politique financière et à examiner et approuver le projet de budget programme.
APS/VNA/CVN