Le coptide à trois feuilles. |
Photo: Archives/CVN |
Partie utilisée
Rhizome. On déterre son rhizome en automne.
Constituants connus
Alcaloïdes isoquinoléiques (notamment berbérine et coptine).
Usages médicinaux
Bien qu’il soit aujourd’hui peu utilisé en herboristerie, le coptide était autrefois très recherché.
Cette plante est notamment recherchée par les Indiens comme remède à tous maux de bouche bien que son goût soit excessivement amer. Les Montagnais utilisaient une décoction de sa racine pour soigner les affections de la bouche, des lèvres et des yeux. Les Menominis l’administraient aux enfants sous forme de gargarisme en cas de maux de gorge ainsi que pour traiter plaies et tumeurs buccales.
Tonique et amer, le coptide était employé en Amérique du Nord, en particulier en cas d’indigestion et de maux d’estomac. Il servait également, en solution, à soulager les ulcères gastriques et le muguet. Aux vertus astringentes, les lotions à base de coptide étaient utilisées pour soigner les aphtes, les irritations des lèvres et de la gorge avec des bains de bouche et des gargarismes.
Les constituants de cette plante (voire ses effets) sont similaires à ceux de l’hydratis (Hydratis canadinsis) qui sert de substitut au coptide.
Espèces voisines
Le coptide chinois est un proche parent aux effets similaires.
Attention
À n’utiliser que sous contrôle médical. Son usage est décon-seillé pendant la grossesse.