>>Yoon Suk-yeol élu président de République de Corée
>>Les Sud-Coréens choisissent leur nouveau président
Le président élu sud-coréen Yoon Suk-yeol s'exprime lors d'une réunion à Séoul, le 18 mars. |
Photo : Yonhap/VNA/CVN |
Le président élu sud-coréen Yoon Suk-yeol, un conservateur de 61 ans élu début mars à la tête du pays, avait promis lors de la campagne électorale de transférer le siège de la présidence hors de la "Maison Bleue". Il a affirmé que ce palais, situé au sommet d'une colline, favorise l'exercice d'une présidence "impériale" coupée de la population.
Il n'est pas le premier président à envisager un tel déménagement de la "Maison Bleue", siège de la présidence depuis 1948.
Le président sortant Moon Jae-in s'était également engagé à la quitter "pour mettre fin à la culture présidentielle autoritaire", avant de se heurter à des problèmes logistiques et de sécurité.
Un tel déménagement suscite aussi des questions quant à son coût, évalué à environ 50 milliards de wons (37 millions d'euros), et parce que cela obligerait à fermer des rues très fréquentées lors des déplacements présidentiels.Les détracteurs de M. Yoon ont affirmé que sa volonté de déménager est liée à sa croyance dans le feng shui, qui vise à harmoniser les énergies d'un lieu afin de maximiser le bien-être, la santé et la chance de ses occupants.
Dimanche 20 mars, lors d'une conférence de presse, M. Yoon a déclaré qu'il commencerait à travailler dans l'enceinte du ministère de la Défense après son investiture le 10 mai. "C'est une décision que j'ai prise pour l'avenir du pays", a-t-il déclaré, soulignant que l'enceinte de ce ministère est déjà pourvue des installations nécessaires en termes de sécurité.
"Si je m'installe dans l'enceinte de la +Maison Bleue+, je pense qu'il me sera plus difficile de me libérer du pouvoir impérial", a-t-il plaidé.
La "Maison Bleue" sera entièrement ouverte au public à partir du 10 mai, a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN