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Inondations après de fortes pluies à Porto Alegre, État du Rio Grande do Sul, au Brésil, le 3 mai. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Une semaine après le début de pluies sans précédent, le bilan ne cesse de monter : 134 personnes sont portées disparues et 339 blessés ont été recensés, selon le dernier bilan de la Défense civile de l'État du Rio Grande do Sul, changé en "zone de guerre" selon son gouverneur.
Plus de 150.000 personnes ont dû quitter leur domicile dans cet État d'environ 11 millions d'habitants, et plus de 47.000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d'hébergement. À Porto Alegre, la capitale régionale, dans le quartier de Floresta, Neucir Carmo surveille avec inquiétude la montée des eaux.
Le niveau du fleuve Guaiba, qui traverse cette métropole moderne de 1,4 million d'habitants, s'élevait à 5,26 m lundi après-midi 6 mai, après avoir atteint 5,30 m dimanche 5 mai, largement au-dessus du record de 4,76 m datant d'inondations historiques de 1941.
De nombreuses habitations sont noyées jusqu'au toit. Selon la Défense civile, 385 communes du Rio Grande do Sul ont été touchées par les intempéries et un grand nombre d'entre elles sont pratiquement coupées du monde. Les orages ont également causé des glissements de terrain et environ 200 routes ont été coupées, rendant la tâche des secouristes encore plus difficile.
En hélicoptère ou en bateau, sauveteurs et bénévoles sont engagés dans une lutte contre la montre pour sauver des vies. Près de 14.000 militaires ont été déployés dans la région, selon le gouvernement fédéral. Ils sont également chargés de distribuer des vivres à la population, l'approvisionnement en eau et en nourriture étant largement compromis, selon les autorités.
APS/VNA/CVN