Le «chit chat», ou comment améliorer l’apprentissage d’une langue étrangère

Dans le parc du 23 septembre du 1er arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, en particulier le samedi et le dimanche, on peut apercevoir des groupes d’élèves ou d’étudiants et des étrangers devisant ensemble.

Dans le parc du 23 septembre du 1er arrondissement d’Hô Chi Minh-Ville, on peut apercevoir des groupes d’élèves ou d’étudiants et des étrangers devisant ensemble.

En effet, ce parc est à proximité du marché de Bên Thành et du quartier où de nombreux étrangers habitent. Raison pour laquelle depuis longtemps, des jeunes viennent ici échanger avec des étrangers pour pratiquer une langue étrangère.

C’est ainsi que deux élèves de l’école Nguyên Thi Minh Khai vont dans ce parc pour faire connaissance avec des étrangers et améliorer leurs capacités d’écoute et d’expression. Quelque peu dépaysés, des étudiants de l’école supérieure de langues étrangères et d’informatique les ont aidé ces en les invitant dans leur groupe pour discuter ensemble d’endroits intéressants à visiter et de particularités culturelles avec deux américains. Peu à peu, la conversation s’étoffe et devient plus familière. Il est très difficile de tout comprendre, question de vocabulaire, mais avec un peu d’efforts et la sympathie des étrangers, les élèves et les étudiants améliorent leurs compétences, en particulier en langue parlée.
Ces dernières années, plusieurs clubs de pratique du français et de l’anglais sont apparus, attirant une centaine d’élèves et d’étudiants. C’est le cas du club «Talking with the tourist» créé il y a 2 ans par les anciens étudiants de l’Université des sciences naturelles de Hô Chi Minh-Ville et l’Université de commerce extérieur. Aujourd’hui, il comprend plus de 1.000 élèves qui y suivent des formations à l’anglais. Chaque semaine, de 50 à 70 membres du club viennent les mardi, jeudi, samedi et dimanche au parc du 23 septembre afin de faire connaissance et de discuter avec des étrangers.
«Bien que j’aie terminé mes études, j’y vais encore. Grâce à ces échanges, mes capacités d’écoute et mes compétences langagières à l’oral se sont améliorées. Et avec mon expérience, je peux aider les plus jeunes à apprendre l’anglais comme je l’ai fait», a expliqué Nam, un ancien étudiant de l’Université des sciences naturelles.
Selon Lê Quôc Dô, étudiant de l’Université d’industrie, «d’abord, on trouve que c’est très difficile de faire connaissance et de parler avec des étrangers, surtout à cause du vocabulaire. Mais après quelques conversations au parc, cela va mieux, et en plus, on peut donner aux voyageurs beaucoup d’informations sur les destinations intéressantes au Vietnam».

Thu Huong/CVN

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