Le chèvrefeuille. |
Photo: Archives/CVN |
Parties utilisées
Fleurs, feuilles, écorce. On récolte les fleurs et les feuilles en été, juste avant l’éclosion.
Constituants connus
La plante entière contient des saponines, de la lutéoléine, de l’inositol, du caroténoïde cryptoxanthine, du tanin.
Usages médicinaux
En Europe, on prescrit le chèvrefeuille contre l’asthme et d’autres affections pulmonaires. En Chine, cette plante sert depuis longtemps à éliminer la chaleur et traiter la toxicité.
Diurétique, l’écorce traite la goutte, les calculs rénaux et les troubles hépatiques.
Sous forme de gargarisme ou de bain de bouche, les feuilles, grâce à leurs vertus astringentes, sont un excellent remède contre les maux de gorge et les aphtes. Antitussives et antispasmodiques, les fleurs sont recommandées dans le traitement de l’asthme.
Au Vietnam, la tige munie de feuilles est antibactérienne et antiallergique. Elle est indiquée dans la thérapie de la furonculose, l’impétigo, l’urticaire, la rhinite spasmodique, la fièvre, le paludisme, l’érythème, la rougeole, la variole, la diarrhée, la dysenterie, la syphilis, le rhumatisme et la bourbouille. La dose journalière est de 4-8 g de fleurs ou 10-12 g de tiges et feuilles en décoction, infusion, extrait ou macération alcoolique.