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La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, à l'Élysée, le 8 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On peut l’utiliser pour payer sa facture d’électricité, de gaz, de bois, toutes les énergies qui servent à vous chauffer", fioul compris, a informé Agnès Pannier-Runacher.
Ce chèque dont le montant varie entre 48 euros et 277 euros pourra être utilisé jusqu’au 31 mars 2024. "Les envois débuteront à partir du 21 avril prochain, sans aucune démarche à effectuer pour les bénéficiaires", a précisé le ministère dans un communiqué.
Il sera adressé automatiquement par courrier "aux 20% de ménages les plus modestes, dont le revenu fiscal de référence par unité de consommation (RFR/UC) est inférieur à 11 000 € en 2021", selon le ministère.
Distribué depuis 2018, le chèque énergie est versé une fois par an au printemps, auquel s'est ajouté fin 2022 un chèque exceptionnel de 100 à 200 euros pour 12 millions de foyers.
En complément, et sous conditions de ressources également, un chèque fioul de 100 à 200 euros, une aide de 50 à 200 euros pour ceux se chauffant au bois et une indemnité carburant de 100 euros pour les travailleurs modestes ont aussi été annoncés depuis fin 2022.
Le gouvernement a aussi limité la hausse des tarifs de vente d'électricité à 15% en 2023, après 4% en 2022.
Si le bouclier tarifaire sur l'électricité et le gaz, les remises à la pompe ou encore le chèque énergie ont permis à la France d'afficher le taux d'inflation le plus faible de la zone euro l'an dernier, ces mesures représentent un coût net de près de 43 milliards d'euros sur deux ans.
La Cour des comptes a exhorté vendredi le gouvernement à sortir "définitivement" du "quoi qu'il en coûte" et à faire du redressement des finances publiques dégradées par des crises successives "une priorité nationale", étrillant un manque d'ambition en la matière.
AFP/VNA/CVN