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Des enfants participant à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bonn (COP 23), en Allemagne. |
Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprimait en clôture de la Conférence mondiale des ministres responsables de la jeunesse et du Forum de la jeunesse Lisbonne+21, organisés à Lisbonne, au Portugal.
Le sommet a eu lieu 21 ans après l'adoption de la Déclaration de Lisbonne sur les politiques et programmes pour la jeunesse et a offert aux gouvernements un lieu de discussion sur les progrès réalisés avec les jeunes, ainsi que sur l'introduction de nouvelles approches visant à renforcer l'autonomisation des jeunes dans le domaine politique.
S'appuyant sur un argument qu'il avance depuis quelques mois maintenant face à la menace existentielle posée par le changement climatique, le secrétaire général de l'ONU a déclaré qu'il n'était pas suffisant d'écouter les jeunes et de leur accorder une place dans les discussions sur la question.
"Nous devons nous asseoir à votre table", a-t-il dit à l'adresse des jeunes participants à cette conférence. Mentionnant les actions de jeunes leaders comme la Suédoise Greta Thunberg, M. Guterres a déclaré que les étudiants ont mieux compris cette urgence climatique que les leaders mondiaux.
"Ils savent que la fenêtre d'opportunité se ferme. Ils sont déterminés à vaincre cette menace". Le chef de l'ONU a déclaré que les gouvernements écoutaient et que "les entreprises commençaient à se rendre compte qu'une grande empreinte carbone est mauvaise pour leur image, et même pour leurs bénéfices".
Ce n'est que le début, a-t-il ajouté, soulignant l'importance de l'énergie et de l'engagement des jeunes.
"Nous devons créer un environnement favorable pour les jeunes, où ils ne sont pas vus comme des sujets à protéger, mais comme des citoyens avec des droits égaux, des voix égales et une influence égale, des membres à part entière de nos sociétés et de puissants agents de changement", a-t-il ajouté.