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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi 11 mars à un effort conjoint à l'échelle mondiale pour mettre un terme aux conflits. "J'appelle tous les États à faire de l'arrêt des conflits, et non simplement en atténuer leurs impacts, une priorité de leur politique étrangère", a-t-il dit lors d'un débat par visioconférence au Conseil de sécurité de l'ONU consacré aux conflits et à la sécurité alimentaire. "J'invite tous les membres du Conseil à utiliser leur position privilégiée pour faire tout leur possible afin d'éliminer la violence, de négocier la paix et de réduire la faim et la souffrance qui touchent des millions de personnes à travers le monde", a dit M. Guterres. "Il n'y a pas de place pour la famine ou la faim au XXIe siècle". "Nous sommes confrontés à de multiples famines entraînées par des conflits à travers le monde", a-t-il déploré en ajoutant que "les chocs climatiques et la pandémie de COVID-19 attisent le feu". Et d'avertir : "En l'absence de mesures immédiates, des millions de personnes risquent de basculer dans la faim extrême et de perdre la vie". Quant aux préoccupations plus graves encore concernant la sécurité alimentaire, Antonio Guterres a souligné que l'accès humanitaire devait être garanti et que la famine des civils ne devait pas être utilisée comme arme de guerre. Le chef de l'ONU a également appelé la communauté internationale à transformer les systèmes alimentaires afin de les rendre plus inclusifs, résilients et durables.
Xinhua/VNA/CVN