Le châtaignier. |
Photo : Archives/CVN |
Originaire du bassin méditerranéen, d’Asie mineure et du Caucase, le châtaignier pousse spontanément dans toute l’Europe. Il est cultivé pour son bois et ses fruits récoltés en automne.
* Constituants connus :
- Pour 100 g : 52 g d’eau, 4 g de protides, 2,6 g de lipides, 40 g de glucides (amidon), un gramme de cendres avec moitié de potassium, plus du fer, zinc, cuivre, manganèse, phosphorre, magnésium, soufre, sodium, calcium.
- Vitamines B (surtout B1 et B2) ; C (50 mg pour 100 g, autant que dans le citron).
- Fruit de grande valeur calorique : 200 calories pour 100 g.
Les châtaignes sont très nourrissantes. On peut les griller, les confire ou les transformer en farine. Les fleurs sont parfois ajoutées aux mélanges de tabacs aromatiques.
* Propriétés : énergétique, reminéralisant, tonique musculaire, nerveux et veineux, antianémique, stomachique, antiseptique.
* Effets et usages médicinaux :
L’infusion de feuilles de châtaignier soigne la coqueluche, la bronchite et les sécrétions bronchiques. Elle resserre les muqueuses et calme les toux quinteuses.
En décoction et sous forme de gargarisme, les feuilles ou l’écorce sont efficaces contre les irritations de la gorge ainsi que pour soigner la diarrhée. Les feuilles traitent les rhumatismes, soulagent les douleurs dorsales et détendent les articulations ou les muscles contractés.
La châtaigne est recommandée aux asthéniques physiques et intellectuels, aux anémiques, aux enfants, vieillards, convalescents, aux sujets prédisposés aux varices et aux hémorroïdes. C’est un aliment d’épargne qui rendra de grands services aux travailleurs de force, aux sportifs. En purée, elle est excellente pour les dyspeptiques, les convalescents, les vieillards. Elle est contre-indiquée aux diabétiques.
Dr Doàn Van Tân/CVN