>>Les haut-parleurs de quartier coûtent des centaines de millions de dôngs par an
>>Clap de fin pour les haut-parleurs
de quartier à Hanoï ?
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| Les haut-parleurs de quartier seront installés dans des endroits plus adaptés afin de ne pas nuire aux riverains. |
Devant les réclamations de la population hanoïenne concernant les nuisances causées par les haut-parleurs de quartier, le Service de l’information et de la communication de Hanoï a ouvert sur son site une rubrique destinée à recueillir les opinions de la population sur ce réseau de haut-parleurs. Des 3.200 opinions, seulement 3,96% déclarent écouter les informations diffusées, les autres personnes utilisant Internet (45,1%), la télévision (27,11%) ou les journaux (10,48%). En particulier, 89,67% ont considéré qu’il n’était pas nécessaire de maintenir le réseau. 3,68% ont estimé nécessaire de maintenir ce moyen de propagande, et 6,65%, de même, mais à la condition d’une réorganisation pour diminuer les nuisances.
Concernant la qualité des informations, plus de 10% ont indiqué que les informations diffusées étaient utiles, et 89,94%, inutiles. Devant ces résultats, le Service de l’information et de la communication a considéré qu’ils n’étaient qu’une référence, avec les consultations d’experts, avant de faire un bilan soumis à la municipalité fin mars dernier.
En fait, au sein des dirigeants municipaux comme des services de la ville, les avis étaient très controversés, les uns disant que les haut-parleurs de quartier avaient rempli leur mission historique, et d’autres, qu’il était nécessaire de les maintenir. Une situation très contrastée avec celle d’Hô Chi Minh-Ville, où la municipalité a supprimé le réseau des quartiers intra-muros et maintenu celui de la banlieue.
Une réduction considérable
du nombre de haut-parleurs
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| Dans l’immédiat, Hanoï conservera le réseau de haut-parleurs en zone suburbaine, et au centre-ville. |
Afin d’assurer l’efficacité de ce réseau, le Service municipal de l’information et de la communication envisage d’améliorer la qualité de cet outil d’information, et d’en expérimenter d’autres, plus intelligents. Dans l’immédiat, le réseau est conservé ne varietur en zone suburbaine, et au centre-ville, réduit à 5 à 10 hauts-parleurs par quartier, avec une nouvelle implantation pour éviter les nuisances aux riverains, afin de pouvoir diffuser des annonces de catastrophes naturelles et d’informations sur les politiques du Parti et de l’État.
Pour l’écrivain Pham Ngoc Tiên, le maintien des haut-parleurs de quartier n’est pas utile, en particulier à l’heure de l’explosion des moyens de communication modernes. Quant à Nguyên Van Huy, ancien directeur du Musée d’ethnographie du Vietnam, lui comme d’autres personnes souhaitent «la suppression définitive des haut-parleurs» pour économiser l’argent public.
«Réduire les informations diffusées, c’est aussi réduire les dépenses !», a souligné Nguyên Van Huyên...