Le chaparral. |
Photo: Archives/CVN |
Il est répandu dans les régions désertiques du Mexique et du Sud des États-Unis.
Partie utilisée
Partie aérienne.
Usages médicinaux
Le chaparral était couramment utilisé par les Amérindiens qui le consommaient sous forme de décoction pour soigner les troubles de l’estomac et les diarrhées. Les jeunes pousses soulageaient les maux de dents. Les feuilles appliquées en cataplasme traitaient les troubles respiratoires et, utilisées sous forme de lotion, les affections cutanées.
Longtemps, le chaparral a été utilisé aux États-Unis: la consommation moyenne annuelle dépassait les neuf tonnes. Il avait la réputation de soigner les affections rhumatismales, les infections vénériennes et urinaires, et on l’employait aussi pour traiter certaines leucémies.
On l’utilise par voie interne pour traiter des troubles cutanés tels que l’acné et l’eczéma et on l’applique en lotion sur les irritations, blessures et boutons. Sa vente fut interdite dans les années 1990 sur les territoires américain et britannique en raison d’inquiétudes soulevées par son action potentiellement toxique sur le foie. Cela a été infirmé par de récentes études, et le chaparral a retrouvé son statut de plante médicinale.
Espèce voisine
Originaire d’Amérique du Nord, Larrea divaricata contient des lignanes qui se sont montrées capables d’inhiber la croissance des tumeurs lymphoïdes sans effet nocif sur le tissu lymphatique sain.
Attention
Cinq cas d’hépatites aiguës ou subaiguës ont été imputés à une ingestion de chaparral. Il est donc recommandé d’éviter tout usage interne de cette plante et de lui préférer des substituts.