>>Phu Tho présente le chant xoan à des experts asiatiques
Une démonstration du chant xoan à Viêt Tri, province de Phu Tho. |
Photo : Minh Duc/VNA/CVN |
Le Conseil national du patrimoine culturel a organisé le 8 mars une réunion pour discuter du dossier à déposer à l'UNESCO concernant la demande de référencement du chant xoan de la province Phu Tho (Nord) dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Nécessitant une sauvegarde urgente depuis 2011, ce chant est depuis conservé et valorisé de façon professionnelle. Le nombre de ses clubs est passé de 13 en 2010, à 30 en 2015. Et celui de ses chanteurs, de 300 à 1.000 personnes.
En 2010, ils étaient seulement sept artistes à pouvoir le chanter et l’enseigner. Désormais, leur nombre a été multiplié par neuf. Il existe trois générations qui pratiquent ce chant : les artistes avec une grande carrière et qui ont un certain âge, les successeurs de cette génération, et enfin, les débutants, impatients de s’améliorer.
À noter que les pays disposant de cette sauvegarde urgente doivent déposer à l'UNESCO le rapport de leur état quatre ans après l'enregistrement dans la liste, selon les règles fixées par l'organisation éponyme. Ainsi, le Vietnam a soumis son rapport à l'UNESCO l’an dernier pour expliquer que le chant xoan profitait d’un second souffle.
«Il existe deux options pour le Vietnam. Sortir de la liste du patrimoine culturel nécessitant une sauvegarde urgente, avant de demander à joindre le patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Et la deuxième, envoyer le dossier à l’UNESCO pour demander de s’inscrire directement dans cette liste», déclare Pham Sanh Châu, secrétaire général du Comité national de l’UNESCO.
À noter que la plupart des États faisant partie de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel soutienne la seconde option. Ce document devra être finalisé avant le 31 mars.
«Dès que le dossier sera achevé, le Conseil national du patrimoine culturel du Vietnam organisera une réunion permanente pour le soumettre à des supérieurs pour qu’il soit approuvé», fait savoir le Dr. Pr Luu Trân Tiêu, le président du Conseil.
Mai Quynh/CVN