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Travaux au Musée Georges Pompidou, le 15 juin 2020, à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il y avait deux options sur la table, l’une consistant à restaurer le Centre tout en le maintenant ouvert, l’autre étant la fermeture complète. J’ai choisi la seconde car elle s’avérait moins longue dans le temps et un peu moins chère", a confié la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui en a fait l'annonce au Figaro.
Dans le musée national d'art moderne, inauguré en 1977 en plein cœur de la ville, jamais de tels travaux n'avaient été entrepris. Leur coût est évalué autour de 200 millions d'euros, indique-t-on au Centre Pompidou. Ils démarreront fin 2023, s'acheveront fin 2026 et le centre rouvrira début 2027 pour son 50e anniversaire.
"Ce n'est pas évident d'annoncer une femeture dans une période où on est fermé", a reconnu le président du Centre Serge Lasvignes, assurant que "le principe était qu'il n'y aurait pas de licenciement" pour les quelque 1.000 employés.
À l'issue de réflexions engagées depuis 2011, le ministère de la Culture a approuvé vendredi dernier 22 janvier le schéma directeur des travaux du bâtiment, géant de tubes et d'aciers unique en son genre.
Ils se feront en trois ans plutôt qu'en sept, ce qui aurait été le cas en cas de fermeture partielle: désamiantage, rénovation afin de répondre aux normes de sécurité, aux normes techniques, anti-incendie etc, aux économies d'énergie, ainsi qu’à l'accessibilité pour les handicapés. "L'option fermeture totale nous permet de dépenser sûrement un peu moins que l'option fermeture partielle et elle inclut le désamiantage total", a souligné M. Lasvignes.
AFP/VNA/CVN