Originaire de Chine et du Japon, cet arbre est une espèce de forêt cultivée depuis longtemps en région tropicale et subtropicale pour son bois, dont on extrait l’huile de camphre.
Parties utilisées :
Tronc, racines, bois, feuilles, petites branches récoltées en toutes saisons, d’où l’on obtient par distillation l’essence de camphre.
Constituants connus :
Le camphrier contient une huile essentielle dont les composants sont le camphre, le safrol, l’eugénol, le terpinéol, le cinéol, le caryophyllène, le limonène, le carvacrol, le phellandrène, le campherène et l’azulène.
Le camphre, à la fois irritant et antiseptique, est une substance blanche et cristalline extraite du tronc, des racines et d’autres parties du camphrier.
Effets et usages médicinaux :
Le camphre possède des propriétés antiseptiques, stimulantes et antispasmodiques. Il est le plus souvent appliqué en usage externe. C’est un onguent adoucissant et analgésique qui soulage arthrite et douleurs rhumatismales, névralgies et maux de dos. Il soigne les affections cutanées comme l’herpès et les engelures, ainsi qu’en friction, les bronchites et autres infections des voies respiratoires. Son usage interne n’est pas conseillé.
Au Vietnam, l’huile camphrée et le camphosulfanate de sodium sont employés comme stimulants circulatoires dans le collapsus cardiaque.
Le camphre administré par voie orale guérit les douleurs abdominales, la fièvre, l’angine et l’impuissance. Il est prescrit en usage externe comme antiseptique, analgésique et antiphlogistique dans le prurit, la névralgie, le rhumatisme, en teinture ou pommade.
Espèce voisine : en Chine, on administre du cannelier de Chine (Cinnamomum cassina) en cas de diarrhée.
Attention : dans certains pays, l’huile de camphre est soumise à des restrictions légales.
Photo : Dr Doàn Van Tân/CVN